artii Written By Artemis

Un jour, alors qu’elle venait de perdre sa grand-mère, Elena retrouve une lettre de cette dernière. Du jour au lendemain elle prit une décision qui allait boulverser son existence toute entière. Elle déménagea à l’étranger, abandonnant ses études d’art et ses projets pour aller vivre à San Francisco et donner des cours de français dans une école primaire. Mais une partie de son passé va la suivre dans sa nouvelle vie. Parviendra t-elle à refaire sa vie dans cette grande ville? Quel est ce passé qui la rattrape? Comment y fera t-elle face? Suivez l’histoire d’Elena Ebely pour le découvrir !


Romantizm Tüm halka açık.

#romance #aventure #inkspiredstory
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Prologue

Je me souviens que ma grand-mère me disait souvent quand j'étais une enfant, que c'est face à l'inattendu que le vrai visage des gens se révèle, en y repensant maintenant j'aurais dû être plus attentive à ce qu'elle me disait.


Ce matin là je ramenais ma grand-mère chez elle, nous avions passé la semaine de mes vacances ensembles, comme elle vit dans une campagne bien reculé, qui est même je dirais dans un coin paumé, franchement y a vraiment personne et quand je dis personne c'est vraiment personne. Avec mes études sur Paris je n'ai plus beaucoup d'occasion de la voir comme avant, ça m'a fait bizarre au début mais j'essaye toujours de prendre un ou deux jours pour passer chez elle. C'était mes dernière vacances avant les partiels de mon dernier semestre donc j'aurais pas le temps de la voir pendant un moment.


On buvait un café dans son jardin comme de coutume, elle me racontait ses commérages, j'aime être en sa présence, partager ces moments avec elle, c'est même les seules moments où je parviens à oublier toutes mes angoisses, pendant cette instant je peux me permettre de tous oublier et alors tous devient paisible. C'est agréable de vivre ici enfin de compte, j'ai passé la totalité de ma jeunesse à vouloir fuir cette endroit, je le trouvais moins intriguant que la grande ville, si j'avais su que le calme qu'il y règne me manquerais autant, je ne serais sans doute jamais parti d'ici.


Puis ce fut l'heure pour moi de rentrer chez moi, ça me serre toujours autant le coeur de lui dire au revoir. Elle est ma seule famille, ayant perdu mes parents jeunes c'est elle qui m'a pratiquement élevé, je ne m'en souviens pas très bien j'étais à peine âgé de cinq ans mais je me souviens que ma grand-mère en était très attrister, même encore aujourd'hui lorsque je parle de ma mère son visage se referme.


Je regarde une dernière fois en direction de ma grand-mère, lui souris et démarre mon vieux range rover, il appartenait à mon grand-père et comme ma grand-mère ne conduit pas elle me l'a offert, il est vieux mais il tient encore la route. Tous était calme, pas une voiture sur les routes, le paysage était à vous coupez le souffle, un magnifique couché de soleil s'offrait à moi mélanger aux couleurs de la campagne. Puis la radio se mit à grésiller, au moment où je l'éteignis un son plus fort envahi les cieux, aussi fort que le tonnerre, instinctivement j'arrête le moteur et balaye du regard l'horizon, rien. Je passe alors la tête à travers la vitre et lève les yeux vers le ciel pour y déterminer la cause de tous ce boucan et c'est à ce moment précis que j'aperçus un avion, non c'était plus petit qu'un avion ordinaire, un jet privé sans doute, il était suivi d'une épaisse fumée noir. Les moteurs étaient en feu et le jet perdait de plus en plus vite d'altitude pour finir il s'écrasa dans un boucan terrible et effrayant sur le sol, on pouvait voir la fumée sur des kilomètres. Je me ressaisis vite en pensant qu'il y a peut-être des survivants et qu'ils ont besoin d'aide à tout prix, le jet semblait encore entier mais enveloppé par les flammes, je roule à fond, je sentis l'adrénaline monter en moi.


Je me précipite sur les lieux et fais fasse à une vision d'horreur, il a des corps carbonisés, arrivais je trop tard? L'odeur de la fumée envahit mes poumons, instinctivement j'enfouis ma bouche sous mon t-shirt pour respirer le moins de fumée possible.


-Il y a quelqu'un? Vous m'entendez? Appelais je, criais je, en quête d'un ou plusieurs survivants, je cherchais à travers les décombres mais tous avait prit feux. Subitement j'entendis quelqu'un tousser.


-Y a quelqu'un? J'entendis une faible voix appelé à l'aide, je me précipite alors sur elle et découvre un homme sous les décombres que je repousse faiblement.


-Monsieur? Monsieur vous m'entendez? Je le secoue légèrement mais il semble s'être évanoui, je balaye du regard les alentours, je ne vois personne d'autres, serait t-il le seul survivant?


-Accrochez vous d'accord? Monsieur réveillez vous, vous étiez combien? Mais il ne bouge pas, je sens qu'il respire toujours mais très faiblement. J'attrape alors ses bras et tente de le soulever, je le hisse sur mon dos mais il est très lourd. Je décide alors de changer de position et de passer mes bras autour de sa taille je le soulève et le traîne jusqu'à ma voiture. Je le hisse à l'arrière de ma voiture et monte vite à l'avant, je jette un brève coup d'oeil, il semble toujours respirer.


-Accrochez vous ok, je démarre à toute vitesse et fonce vers l'hôpital le plus proche, je remarque alors le sang sur mes mains et repose instinctivement les yeux sur cet inconnu, oh non il est blessé à la tête. J'accélère et grille tous les feux. Soudainement je le sens bouger et marmonner quelque chose, je tourne la tête, il peut à peine ouvrir les yeux.


-Hey restez avec moi s'il vous plait ok? Ne mourrez pas dans ma voiture d'accord? Je vous amène au plus vite à l'hôpital, ça va aller, courage tenez bon, je ne sais pas qui j'essaye de rassurer à ce moment là, lui ou bien moi.


Nous arrivons enfin devant l'hôpital, je sors affoler de ma voiture et réclame du secours, les infirmiers ne perdent pas un instant et m'aident à soulever l'inconnu.


-Que s'est il passé? M'interroge un médecin en l'examinant.


-Il y a eu un accident, un avion non plutôt un jet privé qui s'est écrasé en pleine campagne à 300 kilomètres d'ici et tous a brûlé mais je ne sais pas si il y a d'autre survivant, je l'ai amené aussi vite que j'ai pu mais il y a peut-être d'autres survivants je- je sens ma voix et mes mains trembler.


Il fit signe à plusieurs collègues qui se précipitèrent de se rendre sur les lieux du crash, après leur avoir détaillé l'endroit précis je reviens vers le médecin qui donne des ordres précis aux infirmiers.


-Est-ce qu'il va s'en sortir? Il pose une main sur mon bras.


-Nous ferons ce que nous pouvons, vous avez bien agi et rapidement, chaque seconde compte, vous lui avez peut-être sauvé la vie.


J'aperçus alors cet inconnu sur le brancard qui passa près de moi, il avait les yeux légèrement ouvert, je croise son regard si faible, sa tête saignait toujours autant et j'aperçus une brûlure assez conséquente sur son bras gauche, il semblait souffrir atrocement. Je sentis sa main attraper faiblement la mienne, je ressentis comme une sorte de décharge, mon coeur se serra, j'avais peur pour lui subitement, sa main retomba sur le brancard et je le vis fermer les yeux puis je les vis l'emmener vite au bloc opératoire sans perdre un instant. Je sentais encore la pression de sa main sur la mienne, comme si je m'étais brûlé, je priais intérieurement pour qu'il s'en sorte, qui que tu sois accroche toi.


Je me rendis en salle d'attente, angoissé, inquiète, les mains couvertes du sang de cette homme, en le réalisant de nouveau je me rendis au toilette pour nettoyer tous ce sang, j'avais encore ces images dans la tête, des corps carbonisés, des décombres, de ce jet en feu qui menaçait d'exploser à tous moment, j'en eus des frissons rien qu'en imaginant le pire qui aurait pu ce produire si j'avais mis plus de temps.


De temps en temps je demandais à la femme de l'accueil si elle avait des nouvelles de l'opération de cet inconnu mais il semblerait qu'il soit toujours en salle d'opération. Je restais assise là, fatiguer et inquiète à mesure que les minutes s'écoulent, au final je me retrouvais seule dans la salle d'attente. Je décide alors de sortir prendre l'air quelque instant, le soleil se lève déjà, j'ai attendu toute la nuit, un vent frais passa, ma peau frissonné mais l'air frais qui passait dans mes poumons était agréable, je découvre alors un magnifique cerisier à l'entrée de l'hôpital, les branches dansaient sous le vent et une pluie de pétales m'entoura, une fleur de ce cerisier tomba au sol, je me baisse pour la ramasser et l'observe un instant. Puis j'aperçus le médecin en charge de l'opération apparaître dans mon champ de vision, sans perdre un instant je me précipite sur lui et le questionne du regard.


-L'opération c'est très bien déroulé, il va s'en sortir mais conservera des séquelles de son accident, m'informe t-il.


-Il est vivant ?


-Oui il est vivant, un sentiment de soulagement envahit mon être, je me sentais respirer à nouveau, il est vivant.


-Oh mon dieu, soufflais je, vous avez dit des séquelles? Quels genre? C'est grave?


-Sa blessure au niveau de la tête a causé des lésions dans son cerveau il y a un risque pour qu'il est perdu la mémoire et il peut souffrir aussi d'amnésie temporaire mais cela reste à voir lorsqu'il se réveillera et quant à son bras gauche il a été brûlé au deuxième degrés mais avec un bon traitement il guérira, m'assure t-il.


-Oh je vois, j'espère qu'il s'en sortira.


-Vous voulez le voir?


-Quoi? Je lui lance un regard perplexe, il me fit signe de le suivre.


Je suivis le médecin inconsciemment, il m'indiqua sa chambre du doigt.


-Il est encore sous sédatif, m'annonce t-il avant de prendre congé, je le remercie et redirige mon regard sur ce lit d'hôpital où reposer cet inconnu. J'entre silencieusement, il dort profondément, un bandage recouvre son bras et un autre est enroulé autour de sa tête, sa vie n'est plus en danger, je fus si soulagé qu'une larme coula le long de ma joue sans que je puisse l'arrêter, j'ai bien cru qu'il y passerait mais je suis contente que ce ne soit pas le cas. Je l'observais attentivement, ses cheveux sont court et châtain foncé, il a un début de barbe et de moustache, on pourrait dire qu'il aurait un certains charme si il ne semblait pas souffrir autant.


Je m'apprête à sortir lorsque je réalise que j'ai conservé cette fleur de cerisier, je jette à nouveau le regard sur cet inconnu et décide de poser cette fleur sur la table de chevet, dans le langage des fleurs cette fleur là porte chance, alors j'espère qu'elle l'aidera à vite se rétablir.


Je sortis de la chambre silencieusement et pris la direction de la sortie sans me retourner, je retrouve ma voiture dans le parking de l'hôpital et démarre cette dernière pour prendre la route qui mène jusqu'à chez moi comme si de rien n'était, pour enfin rentrer chez moi.

09 Mayıs 2022 11:03 0 Rapor Yerleştirmek Hikayeyi takip edin
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