Freaks Town, le mardi 23 décembre 1930
Je me suis réveillé avec un sifflement de la cheminée, causé par le flux d'air du conduit de cheminée. Le dernier journal a rendu l'âme. Je me suis levé, j'ai mis mes mocassins, mis un manteau de laine, je suis sorti par la porte de derrière, sous la tempête de neige, et j'ai rejoint les toilettes au fond du jardin.
- Par mes ancêtres, il coupe les meules ! Dis-je en me frottant les bras.
J'ai couru à la salle de bain et j'ai pissé rapidement pour ne pas me geler le cul. Je suis rentré chez moi pour ne pas être couvert de neige partout, j'ai enlevé mes chaussures et remis mes chaussons. Je me suis dirigé vers la cuisine qui servait de lavabo, où nous avions récemment développé un système d'eau potable.
J'ai pris la cruche, j'ai versé de l'eau, je l'ai chauffée sur le poêlon à charbon et je l'ai versée dans la cuve en métal. Je me suis lavé rapidement car ce n'était pas une grosse journée de lavage. Nous nous lavons abondamment une fois par semaine car l'eau est très précieuse et ne doit pas être gaspillée.
Après un bref nettoyage, j'ai mis mon uniforme, qui comprenait une veste en laine, un pantalon de police militaire bleu, des chaussettes en laine et des éperons noirs. Au dos, un manteau bleu marine, avec mes galons de commissaire sur sa poche gauche et montrant fièrement mon grade, avec un képi cylindrique sur la tête. Je suis allé à la machine à café et me suis versé une tasse de café.
Dès que je me suis assis dans le fauteuil, quelqu'un a frappé à ma porte. Je me suis levé, en me dirigeai vers la porte, d'un air excédé.
- Pas moyen de déjeuner tranquille ! Dis-je en avançant vers la porte.
Quand je l'ai ouvert, j'ai vu le lieutenant Barry Émile se tenir devant moi, m'annonçant qu'un meurtre avait eu lieu cette nuit-là, et cela s'est passé dans un village non loin de chez moi.
- Bonjour commissaire, je suis désolé de vous déranger si tôt, mais le moment est grave ! Dit-il.
On nous a dit qu'un corps avait été retrouvé sur Soul Street. Un témoin s'est présenté au poste de police en panique. Elle nous a montré l'emplacement, alors je suis venu vous chercher et vous le fait savoir !
- Très bien ! Allons-y maintenant !
Nous avons rejoint nos collègues, déjà installés dans la voiture, tirés par deux étalons. Nous devions descendre la vallée pour atteindre le village voisin, où les champs et les forêts étaient à perte de vue.
À l'entrée de Freaks Town, nous avons écarté le cheval et sommes allés voir le médecin légiste, déjà occupé à rassembler des preuves et à rechercher des traces d'ADN.
À côté du médecin, on peut voir qu'il s'agit du cadavre d'une petite fille sans vie, allongée sur le dos, qui devrait avoir moins de quatre ans. Elle était couverte de sang, et là où se trouvaient ses yeux, il y avait deux trous béants. Ils étaient arrachés, des larmes rouges coulaient sur ses joues, comme si elle pleurait.
Un membre a été sectionné au niveau de l'humérus, où l'on pouvait voir l'os, les muscles et les veines. La nuit a laissé une couleur rose bleuâtre sur son corps à cause du froid, et sur son autre jambe, nous avons vu une chaussette blanche remontée jusqu'aux genoux. Elle portait une robe rose pastel, coiffée d'un carré très court qui atteignait son oreille et se recourbait à l'arrière de son cou.
- Bonjour Dr Jones, que pouvez-vous nous dire sur les circonstances actuelles et à quelle heure avez-vous remarqué le décès ?
Bonjour, commissaire Barnes, comme vous pouvez le voir, il s'agit d'une victime de sexe féminin âgé de quatre à cinq ans. Un témoin a découvert qu'elle était dans la même position, donc la scène du crime n'a pas été affectée. La blessure est causée par un objet très pointu et n'a pas de bavures. La raideur commence, donc la température corporelle chute très rapidement. Son corps n'est pas totalement en hypothermie, ce qui signifie que le meurtre a eu lieu entre 1 h 30 et 2 h 00 du matin.
Mais nous en saurons plus après l'autopsie.
- Merci docteur ! Je comprends !
Bien à vous commissaire, passez une bonne journée !
- Au revoir docteur !
- Nous devons interroger un témoin ! Dis-je au lieutenant Barry.
L'affaire est réglée, j'ai profité de votre conversation avec le médecin pour interroger le témoin.
- Alors dite-le-moi !
- Elle s'appelle Jocelyne Poare. Elle a 55 ans. Elle a dit avoir vu la silhouette d'une personne s'enfuir en rentrant chez elle après un dîner de famille. Mais elle n'en était pas sûre, il faisait nuit, et elle n'a pas pu nous donner une description plus complète.
- Comment peut-elle être sûre que c'est un gars ?
- Sa carrure, sa taille et sa démarche, il marchait en boitant !
- Eh bien, passons en revue ce que nous avons et essayons d'obtenir beaucoup plus de références au niveau du quartier.
- Dépêche-toi avant que d'autres victimes ne se présentent !
- Oui, Commissaire !
- Et éloignez-moi ces journalistes ! Je vais leur parler dans un instant !
- Très bien !
Le lieutenant a fait le tour pour interroger les riverains, moi je regardais avec une grande tristesse les fossoyeurs emporter cette petite fille. Leur corbillard était tiré par quatre canassons, principalement utilisés pour les enterrements, pour être remis au médecin légiste.
Dès qu'ils sont partis, je me suis approché du chroniqueur avec une cigarette à la bouche, ce qui m'a aidé à faire tomber la pression.
Okuduğunuz için teşekkürler!
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