A
Anna Soraya


La destinée n'existe pas, le hasard, l'imprévu et l'inattendu eux, existent, prêts à vous saisir à chaque instant. Pour notre chère héroïne, ceux-ci ne l'avaient pas ratée ! Léa, jeune femme d'une vingtaine d'années, vivait une petite vie solitaire au campus de son université, lorsque, elle fut sauvagement plongée dans l'obscurité d'un coma incertain. Mais étrangement, sa vision n'était pas noire, comme on pourrait le penser. Il y avait devant elle tout un monde, tout un système, tout un peuple : Neverland, le Monde des Morts. Mais, plus surprenant encore, Neverland était loin d'être le seul monde à coexister avec la Terre. Ils étaient tous là, eux, et leurs mystères. Léa plongea la tête la première dans une aventure riche en émotion, une quête, mais celle-ci, n'est-elle pas un artifice ? Afin de cacher des intentions réellement nuisibles à notre héroïne ? Entre ses rencontres plus ou moins étranges et ses découvertes pour le moins fascinantes, son désir de vivre sera-t-il plus puissant que les liens créés ? ~Zelphïs


Фентези Темная фантазия Всех возростов.
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Introduction

Noël s'annonça.


L'atmosphère de cette fête si importante se faisait ressentir dans l'ambiance du campus. Il neigeait déjà ! Léa aimait regarder les autres s'amuser à faire des batailles de neige, comme quand ils étaient petits, ou regarder les flocons tomber devant sa fenêtre. Elle recouvrait toute la surface carrée du campus. Ils avaient même arrêté la fontaine centrale pour que l'eau ne gèle pas.


Le sol était serpenté par de nombreux chemins de pierre, se croisant et se recroisant inlassablement. Les fleurs, qui se trouvaient à leurs intersections, nous avaient toutes délaissé. Pour cause, la fraîcheur hivernale ne leur avait laissé aucune chance de survie. Léa décida de ne pas prendre l'air, elle se sentait très bien au chaud, surtout qu'elle était très sujette aux rhumes. Même si elle savait que, inévitablement, elle devait sortir. Si elle voulait toujours passer les vacances chez sa famille bien sûr. Cela faisait trois ans qu'elle ne leur avait plus parlé, après une énième dispute. Mais aujourd'hui, elle se sentait prête à essayer de se rapprocher de sa mère et de son frère.


Il était tard. Léa savait qu'elle devait partir avant que la route ne soit trop sombre et que la cour de la fac soit remplie de trop de gens bourrés. Le nouveau bar, « Maestro », en était amplement la cause. Elle prit un dernier cookie de Sophia, enfila un manteau en cuir noir doublé, pris son sac et claqua derrière elle. Sophia était sa meilleure amie, c'était elle qui avait poussé Léa à renouer avec sa famille. Après tout, la famille, c'est important. En descendant les escaliers rapidement, elle finit son gâteau. L'étudiante sortit de l'université et chercha sa moto des yeux. Elle prit celle-ci pour rentrer chez sa mère. Périlleuse fut la montée vers la route la plus proche. Et enfin, ça y est, elle fut partie.


Cela avait l'air heureux, rempli de retrouvailles du passé, mais... Quelque chose détruit tout cela... Quelque chose de tellement simple, tellement classique que parfois, on l'oublierait. Pourtant, nos parents nous le répètent chaque fois.


Toujours regarder la route quand vous conduisez.


C'était à un carrefour, Léa était assaillie de toute part, elle observa le feu, attendi qu'il soit vert. Une fois cela fait, elle démarra, ce qui était un acte banal en soit, pourtant, le temps était suspendu. On aurait pu entendre l'impact à des kilomètres à la ronde. Sa masse s'était éjectée de sa moto, la laissant s'appuyer sur une voiture bleue. En un simple clin d'œil, la brune était là, en train d'agoniser sur le pare-brise ensanglanté. Elle eut à peine le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu'une douleur lancinante se propageait dans son corps, de son dos à ses doigts. Elle les sentait les petits bouts de verre se glisser sous sa peau. Bien que la douleur soit invivable, l'étudiante ne pleurait pas, le choc avait sans doute bien affecté ses nerfs. Le chauffeur s'était lâchement enfui, et le comble fut qu'aucune caméra n'était présente pour filmer l'accident, laissant donc une victime sans coupable. On enleva le corps inanimé de Léa, devant la stupeur des gens présents sur place. Leurs visages étaient un mélange de dégoût et de pitié. Elle était consciente, mais ne pouvait plus rien faire. Son corps était immobilisé. Elle pouvait entendre les sons et les lumières lointaines des ambulanciers, des voitures, des policiers en cette triste nuit de décembre.


Au bout de quelques minutes, ce fut le néant complet.

Léa ne comprenait pas. Elle était allongée sur un long tapis de fleurs dont le nom lui échappait, qui s'étendait sur toute la pièce. Cette même pièce était assez grande, mais elle ne laissait entrer que la lumière d'une petite fenêtre ronde bien trop haute pour essayer de s'enfuir.


Au bout de quelques secondes, elle se rendit compte qu'elle n'était pas vêtue de la même manière qu'avant son accident : elle portait une robe moyenne avec deux nœuds de chaque côté refermant les bretelles. Mais tout cela était le cadet de ses soucis.


« Où suis-je ?!» pensa-t-elle.

Son regard s'arrêta à chaque coin de la pièce. Léa était complètement déboussolée. La brune était en état de choc, incapable de penser correctement. Elle tourna la tête. Peut-être était-elle dans une cave ? Ou quelque chose de similaire ? Et si c'était le cas, comment avait-elle atterri ici ? Avait-elle été kidnappée ? En tout cas, cette idée ne l'enchantait guère.


Elle se leva rapidement, mais un horrible mal de crâne l'atteignit. Une douleur insoutenable, qu'elle n'avait jamais connue avant. Léa avait l'impression que l'on lui avait donné un coup monstrueux. Elle gémit. La jeune femme se tâtonna la tête. Au toucher, rien, et pourtant, la douleur était bien là. Elle fixa la main qu'elle avait utilisée. Toujours rien. Était-ce réellement rassurant ?


Elle réessaya de se lever, plus lentement. Mais d'horrible courbatures apparurent, dans tous les muscles de son corps. Elle avait mal. Si mal.


L'étudiante se déplaça, en titubant vers la seule fenêtre. Elle était petite et plutôt haute, mais Léa réussit à voir : il y avait deux enfants d'une dizaine d'années, étrange, ils semblaient d'une autre époque. La jeune femme appela les enfants, mais ils ne l'entendaient pas. Elle avait beau crier de toutes ses forces, ils ne venaient pas. À croire qu'ils étaient sourds.


Elle se fit glisser pour se rasseoir. Les genoux contre la poitrine, car c'était la position la moins douloureuse. Elle commença à fixer le vide en se demandant ce qu'elle allait bien faire. Le regard vide, Léa réfléchissait : il y avait une porte, mais elle était obligatoirement fermée à double tour.

Elle se dit qu'elle n'avait rien à perdre de vérifier. Cette fois-ci, elle rampa vers la porte, pour éviter d'avoir plus de douleur que nécessaire. Pourquoi avait-elle si mal ? Elle se sentait comme broyée. Avec assez de détermination, elle réussit enfin à atteindre la porte.


Elle essaya de l'ouvrir, mais fut triste de s'avouer qu'elle avait raison. Léa s'apprêtait à rester sur son lit de fleurs, mais quelque chose l'en empêcha. Alors qu'elle s'apprêtait à tourner les talons, elle entendit deux voix de l'extérieur :


-Amener le détenu 404 à la salle principale ! s'écria la première.


-Un autre ? Mais je pensais que ça allait jusqu'à 403 ! s'exclama un homme surgissant de nulle part


-Fils ! Je t'interdis de t'approcher du détenu 404 !


-D'accord, mais pourquoi n'en ai-je jamais entendu parler ?


-Il est arrivé hier. N'en parles à personne pour le moment.


-Le roi est au courant ?


-Non mais je me chargerai de lui dire demain.


Impossible. Un roi ? Elle n'y croyait pas. Ils étaient sans doute fous. Elle devait sortir d'ici. Mais où était-elle ? Il y avait donc un roi ? Il devait certainement être son ravisseur, et eux sûrement ses larbins. Elle se demandait sérieusement de qui il s'agissait et surtout, qu'attendait-il d'elle ?



18 июля 2021 г. 12:56 1 Отчет Добавить Подписаться
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Прочтите следующую главу Épisode I : La prison de Bowthlod

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JM Juliette Moret
J’aime bien ça va. Mais allez donc faire un tour au livre K POP, ca en vaut le coup d’œil !
~

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