Je me sens seule face à Madame Ruchia, elle a toujours le don de m'intimider.
Elle m'indique la porte et me pousse à l'extérieur.
Je laisse les larmes coulées et pars vers le dortoir qui se trouve à deux minutes.
Je m'écroule sur mon lit et laisse un soupir, j'aimerais tant quitter cet endroit.
Tout est poussiéreux, casser, les rideaux sont déchirés et les planches du sol grincent.
Si quelqu'un ose sortir de sa chambre en dehors des heures permises, il est puni aux cuisines et coupe des oignons.
Je n'ai jamais connu cette punition et jamais j'irais, c'est de la torture gratuite !!
Les heures passent et je me suis assoupie.
Je ne suis pas allée au souper et l'est loupée.
Je sens que je vais avoir des représailles par les plus âgées, j'espère de tout cœur qu'on m'a oublier car sinon je vais devoir retourner dans le bureau de la directrice et elle est très sévère.
Madame Ruchia la directrice dirige tout le monde comme elle l'entend, elle n'aime pas les enfants.
Elle crie souvent et tape avec une sangle apparemment sur les rebelles.
Il vaut mieux pas s'aventurer dans des situations malchanceuses.
Je me lève et baille, mes yeux me font mal, j'ai un peu trop dormis et est dû mal à me lever.
J'entends du bruit derrière la porte, je me mis sur la pointe des pieds et entre baille pour pouvoir écouter le moindre chuchotement.
- Tu penses vraiment qu'elle en fait parti ? Pose quelqu'un.
- Mais oui, si ça se trouve elle est dans le trou avec les autres.
De quoi parlent-ils ?
Qui est dans le trou ?
Le trou est autre que la prison des jeunes, on est dans le noir complet et on ne mange pas durant plusieurs jours, si on a besoin d'aller aux toilettes, pareille !
Cette directrice est tyrannique, on dirait presque qu'elle veux que tout les enfants y passent, même des tout petits en bas âge de deux ans ou trois ans ou encore quatre ans.
J'ai peur, que s'est-il encore passer pour que des jeunes soient mis au trou cette fois ?
Je sais qu'actuellement, il y a Floriance, Mathilde et Ludo.
Tout les trois n'ont pas fait grand chose.
Ils ont rien fait de mal.
Mais la directrice les a vu en train de traîner pendant des taches et discuter tout bas.
Des choses se sont dites et elle n'aurait pas dû être à cette endroit à cet instant là.
Chacun leur tour, ils ont reçus apparemment de grands coups de sangle sur l'arrière, sans habit.
Ils ont saigner et n'ont pas été soigner depuis maintenant trois jours. On est le quatrième.
Ils sont supposés sortir demain.
Elle leur a infligé cinq jours de punition là bas, sans manger, sans rien, pas même de quoi se couvrir, ils ont été tout les trois dépouiller pour ne pas qu'ils s'échappent.
J'espère que je n'y serais jamais.
Je quitte ma chambre après que les deux jeunes soient partis, ne faisant aucun bruit, je descends doucement.
Il ne faut pas que je croise un adulte jusqu'à la cantine, sinon je suis très mal et je vais devoir retourner au bureau de la Directrice et personne ne souhaite y être très franchement, pas même moi !!
Je m'avance sur la pointe des pieds et traverse les portes de la cafète, presque tout les élèves sont debouts et réunis dans la cantine, je me dépêche de rejoindre les jeunes de mon âge.
Je suis la plus petite de cette section.
Presque tous sont d'une tête de plus que moi, je devrais ne pas résister devant l'un d'eux, ils sont aussi difficile que tout ceux des autres âges.
- Où est ce que t'étais hier ? me chuchote tout bas Carilla Overr six ans.
- Euh. Dans... ma chambre, articulais-je rougissant.
- Mais t'es malade !!
- Je... n'étais pas bien, j'ai été convoquer hier soir, avouais-je.
Elle me dévisagea et soupire.
- T'es si jeune. Ok ! On va t'couvrir, sourit-elle.
- Mer... merci !
Des adultes tapent sur leur table pour avoir toute l'attention des élèves, on est tout ouïe, on va encore avoir droit à faire des prières, je n'aime pas, je trouve cela ridicule mais je ne dis rien et m'exécute.
- Merci pour ce repas que tu nous offre, chaque jour est une bénédiction et on te remercie de tout cœur mon Seigneur.
Amen !
Nous mangeons et devons ensuite débarrasser nous mêmes les assiettes jusqu'à un évier, trois grandes sont désignées pour les laver.
Ce n'est pas la cuisinière qui s'en charge, la directrice veux faire travailler à mort les jeunes de l'orphelinat.
De mon côté, les jeunes de l'âge de cinq et six ans doivent frotter le parquet sol du premier étage, on doit passer aussi dans les chambres ainsi que l'escalier menant à notre étage.
- Ah Solène ! Tu es là !
J'espère que tu frottes bien, parce que tu n'es pas venue du tout hier soir au dinez, tu feras donc une heure de plus ma Chère enfant.
Tu passeras aussi dans votre salle d'eau au bout du couloir !! m'ordonne Tulipe Walsy une surveillante malveillante.
Je l'a regarde partir et frotte encore plus, mes larmes commencent un peu à couler, une grande me prit par le bras et me leva, elle me fusille du regard.
- Ne salis pas avec tes larmes de crocodile !! Ne traines pas et ne passe des minutes au même endroit !!
On aura besoin de toi à notre étage !!! me dit-elle.
Elle a l'air d'avoir huit ans, elle me lâcha et j'eus vachement mal aux genoux.
J'aimerais tant partir d'ici !!
Je frotte de nouveau et passe ailleurs, qu'est ce que c'est agaçant que les jeunes aussi deviennent méchants !!
- Tu devrais partir tu sais, profites, je te couvres, me montra un jeune garçon au loin la porte d'entrée grande ouverte.
- Je... je n'peux pas !
- Mais si ! Va au bâtiment " Grand Écuyer", c'est peut être pas la porte d'à côté, mais je pense, qu'ils te prendront sous leur aile !! À moins que t'es... en faites la trouille, me défie t'il.
- J'ai pas la trouille !!
- QUI VEUX QUE JE L'AMÈNE AU BUREAU DE MADAME RUCHIA ? posa la jeune fille de tout à l'heure qui m'a fait mal.
Je me remets au travail, le défie que m'a lancer le garçon me resta dans la tête toute la journée et ainsi que le soir, qu'est ce que j'ai à perdre de toute façon.
Personne ne m'aime ici !!
Je me lève, m'enfile ma robe et l'a customise en pantalon et t-shirt, car se sera beaucoup mieux pour me déplacer.
Je me faufile en dehors de la chambre et marche sur la pointe des pieds, le sol ainsi que les escaliers grincent.
L'orphelinat est assez vieux, tout est à réparé, mais la directrice ne fait rien.
Je suppose qu'elle n'a pas les finances pour ou refuse pour nous faire subir à tous la pauvreté.
Devant la porte d'entrée, j'hésite soudain et si il y avait une alarme, j'ai peur, mais quelqu'un approche par là et semble ne pas être gentil, je me lance et prends la clé, j'ouvre et un vacarme dans tout l'établissement retentit.
Dans l'effroi, je sors et referme derrière moi à clé, la laissant sur la porte à l'extérieur.
Je cours et grimpe sur la grande porte en céramique ornée de mosaïque.
j'esacalade et saute, ne réfléchissant plus du tout, je fonce et ne me retourne pas, bizarrement j'ai trouver le courage ainsi que la force pour surmonter le plus grand obstacle !!
L'entrée en céramique !!
Je sais aussi que la directrice a comme arme des chiens qui dorment quelque part dans la cour arrière, mais d'ici là, moi je suis plus intelligente et j'aurais camoufler mon odeur ainsi que tracer des mauvaises pistes.
Le bâtiment est à deux heures de l'orphelinat, je dois courir pour y être !!
Le garçon a raison, c'est le seul endroit où on peux être vraiment en sécurité !!
Je saute dans la rivière de l'étang se trouvant d'un parc se trouvant pas très loin de l'orphelinat, espérant que mon odeur changera au contact de l'eau, car elle est un peu vaceuse.
Je sors de l'autre côté et quitte le parc, j'aurais bien voulus me reposer, mais j'entends comme des aboiements très loin, je reprends ma course, voulant être au bâtiment le plus vite possible.
Mes jambes me font mal, très très mal, mais j'essaie d'ignorer les douleurs encore, il me reste une heure, je peux y être j'en suis sûre.
Je vois un cheval et une cariole soudain, je me cache et profite qu'il passe devant moi pour sauter dessus à l'arrière.
Je me repose enfin et me cache dans de la paille, ça sent bon, cela me donna envie de dormir.
Les chiens ont l'air de s'approcher de l'autre sortie du parc, mais je suis à présent loin et est prit une autre odeur.
Je me sens rassurée.
Je m'assoupis un peu.
Je me réveille et me rends compte que j'ai passer une intersection, je saute et cours, j'ai dix minutes de marche pour y être, mais au moins je suis très loin de l'orphelinat et aussi des chiens.
Quelques minutes plus tard, j'y suis et tourne de l'autre côté, je vois au loin enfin un village, celui de Dauville.
Je suis contente et cours.
Les maisons sont jolis, la mairie est dirigée par Mr Aufilier David.
Un ami de ma surveillante préférée qui a été virer quand j'avais trois ans.
Je suis proche du bâtiment, mais je sens comme un pressentiment, je cru entendre des aboiements, comment ça se fait que les chiens sont encore en train de me chercher ?
J'aurais penser que les odeurs différentes les mettrait sur une mauvaise piste, où à moins qu'ils vont suivre en faite la chariole.
Je file à toute allure vers le bâtiment quand même et ouvre la grande porte coupant avec le contact extérieur.
Je suis sauvée, mais pour combien de temps ?
- Qui es-tu ? entendais-je une voix masculine me faisant sursauter.
Je tourne la tête et claque des dents, que vais-je pouvoir dire ?
Que va t'il m'arriver ?
Va t'il accepter de m'aider à me cacher ?
Merci pour la lecture!
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