La vie d’enfant. Suivre l’histoire

Bonjour je m'appelle Altia, je suis fille unique et j'ai quatre ans, cela fait maintenant longtemps que mes parents se sont séparés, en faites depuis avant ma naissance et j'ai donc été élever par ma mère.

Un jour, en pleines vacances d'Été, il faisait chaud et on est allés en Italie, ce jour là, on était en train de se promener, j'ai vu au loin qu'un spectacle était sur le point de commencer, je cours et montre à maman du doigt le chanteur.

Je le reconnais, c'est Kendji, il est beau et gentil.

J'ai les yeux qui pétillent à chaque fois que je l'entends et le vois.

- Regarde maman !!

C'est lui !! C'est mon chanteur préféré !!

- Altia reviens !! m'appelle t'elle.

- Mais maman, viens !

On n'en a pas pour longtemps !! lui demandais-je au loin.

- ALTIA !! COURS !!

Je ne comprends pas, pourquoi maman me demande soudain de courir, c'est incompréhensible.

Un jeune me tient par le poignet soudain et me sourit.

Maman me crie de ne pas le suivre et de partir très loin.

Je m'exécute, je pousse le jeune garçon et cours vers ma mère.

Mais trois hommes débarquent et entourent ma mère.

- Salut petite, tu vas venir ainsi que ta mère, nous avons une petite surprise pour vous, me tendit l'homme sa main.

- Ne l'écoute pas, va t'en !!

Ne t'avise pas d'aller chez des gens que tu ne connais pas.

- Mais maman- fus-je coupée.

- PARS !! hurle t'elle.

- Ne t'enfuis pas, on est des amis de tes parents, viens...

Je ne sais quoi faire, mais je vis qu'un homme tira ma mère dans une voiture noire de force.

Effrayer, je prends mes jambes à mon cou et pars très loin comme maman me l'avait dit.

Je ne sais où aller.

Les hommes me poursuivent, j'ai peur, quelques minutes se sont écoulés et mon corps commence déjà à fatiguer.

Je vis soudain un mur que je peux franchir et il y a des boites en bois empilés, je saute dessus et franchis enfin l'autre côté à temps.

- Nous l'avons perdu de vue.

- Peut être qu'elle est passée par là, conclut un homme.

- Ou elle est allée sur ce chemin ! indiqua un autre.

- On ne va pas se diviser en trois, on doit les amener le plus vite possible à la maison du patron !

Il veux les voir !!

- Il a dit la mère et la fille !

Il va être déçus, dit un autre.

- Ouais, mais on ne peux pas trainer, partons à la voiture !

Tant pis !

Je suis près du mur, je reste croqueviller sur moi même.

J'ai peur, je tremble, j'espère qu'ils vont pas changer d'avis.

Les minutes passent, puis plusieurs heures, je me suis endormie et à présent c'est le soir.

Mon ventre gargouille, mes yeux sont sales à cause des larmes.

Personne ne passe par là, les gens ne viendront jamais par ici, c'est trop... sale et pas très rassurant.

Je suis seule, je ne connais pas le chemin de l'hôtel.

Que vais-je devenir ?