Il ne fut plus mon frère. Suivre l’histoire

Je suis dans mon lit, au chaud et me sens bien, on est revenus du ski il y a plusieurs heures. Je suis épuisée.

Mes parents dorment, mon frère aussi et ma petite sœur pareille.

Désolée je ne me suis pas présentée, je m'appelle Emma, j'ai douze ans, j'ai un frère jumeau qui s'appelle Elwan et une cadette qui se nomme Solène.

Elle a quatre ans.

Ce soir, j'ai fait un rêve étrange, je vis dans ce rêve mon frère en train de s'approcher d'une fille et l'embrasser, elle parait si familière mais je ne sais c'est qui.

Elle a les cheveux bruns comme moi, des yeux marron et une silhouette assez mince.

Elle ne porte rien, pas même Elwan, je suis un peu gênée, j'aurais préféré ne pas être là et rêver d'autre chose.

Le lendemain.

Je me réveille, je suis en nage et vais me laver, c'était étrange cette nuit, je me suis sentis bizarre.

J'étais gênée par la scène qui est restée dans ma tête toute la nuit. Pourquoi ai-je eu ce cauchemar ?

Je sors de la salle de bain, m'enfile une robe d'hiver et des collants, puis rejoins toute la famille en train de commencer à manger.

- Ça va chérie ? demande Maman.

- Tout va bien. J'ai juste fait un cauchemar.

- Il parle de moi j'espère, taquine Elwan.

Je ris, mais je trouve que mon gloussement sonne faux et je m'assis à côté de lui.

Solène prit la dernière tartine de nutella alors que je m'apprête à la prendre, c'est malin !

- Tu l'as voulais ? pose t-elle.

- C'est rien Carotte, je vais prendre autre chose, lui souris-je.

- Eh ! J' suis pas un légume !! boude t-elle façon "Dorémi Harukaze".

Tout le monde rit sauf elle, nous nous dépêchons de finir le petit déj et ensuite faisons une bref toilette pour sortir dans le village balnéaire.

- Tu veux faire quoi ? me pose Elwan.

- Je n'sais pas et toi ? lui retourne la question.

- Prendre mon snowboard et dévaler des pentes l'après midi.

- C'est une idée, moi je pense que je vais accompagner m'man et Soso dans les boutiques du marché, décidais-je.

- Ça aussi c'est chouette, sourit-il.

- On se retrouvera que le soir donc.

- Ouais, mais on garde contact, si vous avez le moindre problème. Envoie moi un ms sister ! dit-il.

- J'prends note.

Dans l'après midi donc je suis dans le village avec ma sister et maman.

Je regarde et sens les parfums de chaque fromage et charcuterie qui se trouve sous le nez.

Solène elle, cherche les petits coins dégustations, maman rit quand celle ci mangea un saucisson pimenté.

- Ça pii-ique !!

- Gourmande ! riais-je.

Je ne suis pas mieux, j'imite Soso en prenant du saucisson moi aussi et c'est vrai, qu'il est assez fort.

Puis nous allons parmi les fringues et Solène veux presque tout acheter, maman soupire et s'éloigne un peu à cause d'un haut qu'il lui a plu.

Je reste donc avec Solène qui me demande si telle robe lui irait.

Je lui propose que l'on repère plutôt et on trouvera en centre commercial des vêtements similaires.

Quand maman revint, elle nous proposa d'aller à une patinoire qui se trouve à dix minutes de là où nous trouvons.

Je fus heureuse et courus avec Soso en lui prenant la main.

- Reste bien avec ta sœur, demande maman.

- Oui oui ! Je l'a surveille, lui rassurais-je.

- Emma sera très sage, dit Solène.

La chipie !!

Je l'attrape et l'a chatouille.

Arriver, je paie et nous nous chaussons, Solène prit un petit éléphant bleu sympa se trouvant sur la piste.

Je me mise derrière elle et pousse, elle rit aux éclats.

Tandis que je patine et me sens de plus en plus à l'aise grâce au jouet auquel je me tiens, ma sœur elle me donne les directions à prendre.

- Attention !

Je tombe à cause d'une personne qui m'a foncer dessus.

Je m'apprête à lui crier, mais me sens bizarre devant un...

jeune garçon de mon âge !!

- Je suis désolé, c'est moi qui aurait dû ralentir.

- C'est... c'est rien, bredouillais-je.

- Emma !! Emma !! Tout va bien ? pose ma sœur.

- Je... oui, tout va bien Soso ! J'arrive, me relevais-je.

- Attends je vais t'aider, dit le jeune.

Il me prit la main et on se releva ensemble, il me raccompagna jusqu'à Solène et me demanda si il peux rester avec nous.

- Oui je veux bien. Au cas où, si... quelqu'un d'autre me fonce dessus, tu me rattraperas à temps, riais-je.

- Ouais, glousse t-il.

- Tu... tu t'appelles Emma c'est bien ça ? Moi c'est Timéo.

- Et moi, Solène !! fit Soso son plus grand sourire sur le jouet.

Nous rions et prenons du plaisir à être ensemble, Timéo est sympa et il voulut connaitre mon numéro afin qu'on reste en contact.

Je lui promis de le lui donner en dehors de la piste de patins à glace.

Une heure plus tard, ma mère qui était sur un banc à nous regarder depuis longtemps, nous appelle pour rentrer à la location.

On sortit et je me déchausse.

Tim fut plus rapide que moi et me les retira, il sourit et je cru rougir à cet instant.

- Tu peux comme ça, prendre ton portable et me donner ton contact.

- Oh ! T'es vraiment pressé de l'avoir ? riais-je en sortant mon appareil.

- Ouais, quand... quand je t'ai vu... tu...

- Je ? demandais-je.

- Emma, dépêche toi !! Maman ne nous attend pas, m'appelle Soso.

- Je suis désolée Tim.

- Dépêche toi alors de me donner à l'orale, fit-il un clin d'oeil.

Il me donna son portable et je lui mit mon numéro vite fait, je me lève et il me suivit jusqu'à la sortie où je lui rendis son appareil.

- J'y vais, on s'envoie un texto. Bye Tim ! Partais-je.

- À ce soir ! me souhaita t-il.

Quand nous fumes rentrées, je pris un bain et me mis en chemise de nuit, pendant que papa fait à manger et que Soso veux mettre seule la table.

Je me mis sur le canapé et tchatte avec mon nouveau copain.

- Avec qui tu discutes ? Ce ne serait pas... Ton nouveau p'tit copain ?

- Elwan ! Bon sang, tu m'as fait peur, sursautais-je.

- Alors ?

- Ouais, un nouveau pote. On s'est rencontrés à la patinoire cet aprem pourquoi ? lui racontais-je.

- Ah ! Tu as eu de la chance toi.

Moi. Je suis tombé sur des abrutis sur la piste de neige.

- Comment ça se fait ? Qu'est ce qui s'est passé ? m'étonnais-je.

- Un jeune de notre âge m'a percuter et il a oser dire devant tout ses potes que c'est moi qui est en cause ! Que j'aurais dû le voir venir ! J' te jure ! J'ai bien cru qu'on allait se bagarrer.

- Ah les batards !! Mais tu n'as rien au moins ? Ils ne t'ont rien fait, genre coup de poing ou- fus-je couper.

- T'inquiètes, ils ont déguerpis vite fait du terrain une fois que l'autre m'a agresser et tomber dessus, s'assit Elwan.

- Je suis rassurée.

- Il... il s'appelle comment ton pote au juste ? me demande t-il.

- Timéo. Pourquoi ?

- Juste comme ça, je ne veux pas qui t'arrives quoique se soit avec un faux ami, dit-il.

- Tu n' le connais pas et deuxio: j'ai pas besoin que tu me défendes tout le temps, je sais me battre quand il le faut.

- On en parle de la maternelle et aussi en primaire, j'étais arrivé à temps n'empêche, me rappelle t-il.

- Tu comptes me rabibocher ça jusqu'au lycée ou quoi ?

Je te dis que tout va bien et ça ne fait rien si on n'est plus ensemble dans les classes au collège.

- Tu ne sais pas ce que tu dis, n'empêche t'es fragile niveau émotion et tu le sais, ose t'il me dire.

- C'est vraiment ce que tu crois ? Alors dans ce cas, je vais te prouver le contraire dès la semaine prochaine à la rentrée.

En attendant, je ne veux plus t'entendre dire que je suis fragile de toutes les vacances, est ce que c'est clair ?

- Les enfants, à table !! appelle papa.

Je me lève et finis de discuter avec Tim, Elwan m'a vraiment énerver alors que j'aurais préféré être positive ce soir.

Au dinez, se fut difficile avec lui de communiquer, je discute donc avec Soso et lui propose qu'on fasse demain une course de luge pas très loin d'ici, puis un bonhomme de neige.

Elle fut excitée et elle me poussa à sortir après le dinez pour une bataille de boule de neige.

Maman ne veux pas et de toute façon je suis en pyjama.

Au lit, je ne trouve pas le sommeil tout de suite, je suis contrariée par ce que Elwan m'a dit.

Il a beau être mon jumeau, il ne sait pas tout de moi.

C'est vrai qu'enfant je me faisais " marcher sur les pieds", mais ce n'est plus le cas depuis l'année dernière. Je me suis un peu endurcis, mais Elwan lui, me voit toujours petite, timide et fragile !!

Le passage du collège a vachement changer pas mal de camarades moqueurs je trouve, qui ne m'embête plus trop.

Certains sont restés idiots et d'autres sont devenus plus matures et sont passés à autre chose.

- Tu dors ? entendais-je une voix.

Je me retourne, c'est mon frère, en le voyant je fais la tête et me remets à ma position d'avant.

Il ferma la porte et me rejoignit dans mon lit, il souffla un peu sur mon cou et l'oreille gauche.

- Excuse moi pour tout à l'heure, mais... mais je m'inquiète pour toi. Je ne veux pas qu'il te fasse du mal et je sais que je n'étais pas là, mais fait attention quand même.

- Je sais, mais tu m'as vraiment blesser avec tes paroles, lui dis-je.

- Tu vois, tu es sensible au moindre parole, donc s'il te plait. Fais attention. Je ne veux pas avoir à me battre pendant ces vacances.

- T'as une obsession toi ! D'accord, mais tu ne me parles plus de fragilité jusqu'à la fin du séjour, me retournais-je en fronçant vers lui les sourcils.

- Oui promis, sourit-il.

Il sortit de ma chambre et je pu m'endormir, c'était étrange tout de même ce qui vient de se passer.

Pendant un instant, j'ai sentis qu'Elwan a glisser sa main gauche dans mon sous-vêtement pour tripoter mon sexe, mais ça doit être une impression !!

Le lendemain, dans l'après midi.

Je dois rejoindre mon nouvel ami qui m'a proposer une sortie dans un marché, je retrouve Tim parmi une foule de gens devant un grand sapin à boules de noël.

Ils n'ont décidément pas retirer certaines décorations.

- Eh Tim ! Je suis là ! criais-je.

- Hey miss ! Ça va ? T'as pas eu trop de mal à trouver ?

- Un peu mais ça va, Soso a tout oublier de notre programme entre sœur que j'ai décider de te rejoindre du coup, souriais-je en reprenant mon souffle.

- C'est les p'tites sœurs, glousse t'il, allons-y.

Je le suis et il m'amena à un stand spécial qui offre de bonnes choses à manger, il y a une petite fille de six ans environ qui aide à la vente.

- Emma, voici ma famille: Aneli, ma sœur de six ans, mon père et ma mère qui gèrent le stand de patisseries.

- Bonjour Aneli, contente de te rencontrer, serrais-je la main de l'enfant.

Elle me fit la bise ensuite et Tim ensuite me proposa de goûter l'une des douceurs de sa mère, j'en prends un et me régale.

- C'est trop bon, puis-je vous payer un paquet de ceux là s'il vous plait.

- On te les offre, dit Tim.

- Voyons Tim, on ne peux pas donner autant sans argent. C'est très gentil de ta part ma grande pour ta famille et je vais te faire une petite réduction dessus, sourit sa mère.

- Oh ! Si vous insistez, lui rendais-je le mien.

Se fut une belle après midi et Tim m'amena vers un lac gelé, des tout petits s'amusent à glisser sans patins, la glace est résistante.

Timéo m'invita sur la piste et nous rions ensemble.

Le soir dans les 20h00.

Je rentre et me déchausse, au même moment ma mère appelle pour manger, je dois être un peu en retard sur le créneau horaire que mes parents m'avaient imposer en début après midi.

Je m'assis à la table peu après avoir retirer mon gros pull et aussi mon manteau de sport d'hiver qui me serrait contre le legging.

- Que faisais-tu encore à 19h dehors Emma ? On t'avait dit de rentrer dans les 18 heures, me demande papa.

- Je suis désolée, Tim et moi n'avons pas vu le temps passer.

On était allés dans le Centre Ville et on ne pensait pas que le retour allait être plus... plus neigeux.

- Ah oui, il y a eu tout à l'heure une pluie de neige, vous avez dû attendre un peu, arriva maman avec le plat.

- C'est pas une raison, mais à l'avenir tu feras plus attention n'est ce pas ma grande ? pose papa.

- Oui, promis, je regarderais l'heure à l'av'nir, hochais-je la tête.

- J'ai faim maman, dit Soso.

- Attend Choupette, je sers tout d'abord ton frère. Elwan passe moi ton assiette, fit signe maman à mon frère de donner.

Celui ci est silencieux, on dirait qu'il s'est encore passer quelque chose pour lui sur les pistes.

Je compte bien lui demander plis tard ce qui s'est passé.

Plus tard après la douche, je passe la tête dans le petit entrebaillement de la porte de Elwan qui est sur son portable.

- Tout va bien ? Il s'est passé quelque chose sur les pistes ?

- Ce sont des crétins, je préfère ne pas en parler, salut ! se retourne t'il me faisant dos face.

- Ok, je... je m'inquiétais c'est tout, à d'main.

Je vais vers ma chambre et m'endors, je ne sais pourquoi mais il me cache quelque chose.

Mais quoi ?

Le lendemain tout se passa bien, dans les 20h:

Je regarde mon frère qui est silencieux, aujourd'hui j'ai passer la journée avec Soso sur la neige à faire un bonhomme de neige et aussi une bataille de boule de neige, on s'est bien amusées.

En l'occurence, mon jumeau n'était pas avec nous et je trouvais ça dommage.

Depuis le début du séjour, j'ai comme l'impression qu'on passe moins de temps ensemble.

Ce soir, je me couche songeuse et pensive, je sens soudain que quelqu'un vient dans mon lit.

Papa et maman sont endormis et Soso elle, joue un peu dans sa chambre.

- Je suis désolé de t'avoir ignorer hier soir, je ne voulais pas.

C'est juste que j'ai des soucis et... tu n'pourrais pas m'aider.

- Je peux t'aider, mais seulement si tu le veux, sinon ça ne peux pas marcher si on est en désaccord, soupire-je.

- Tu as revus Tim ?

- Non, j'étais avec Soso.

Avant hier, je lui avais promis de faire avec elle un bonhomme de neige et on ne l'avait pas fait.

Du coup je me suis rattrapée aujourd'hui, expliquais-je.

- Ah d'accord.

En même temps, qu'il parle je re- constate la même sensation qu'hier et non ce n'est pas une simple impression, il me tripote la partie intime et je ne sais pourquoi, je ne lui dis rien.

J'hésite beaucoup à lui demander pourquoi il me fait ça.

Peut être que ça va lui passer.

Les jours et les soirs passent, se fut la dernière semaine en montagne et la veille du Vendredi.

Je discute avec Tim qui m'a fait pleins de visite de sa ville pendant tout le séjour, nous avons fait aussi du ski ensemble et est emmenés Soso avec nous.

Papa et maman étaient là.

Ils l'a prirent et nous dévalons en riant sur la pente.

Je vois au loin Elwan qui discute avec un groupe, nous nous approchons et entendons un bout de conversation qui ne me plu beaucoup.

J'interviens en comprenant que c'est en faites le sois disant groupe qui l'embête depuis un bon moment.

- Eh ! Laissez le tranquille, il ne vous a rien fait !

Elwan se retourne comme étonner que je sois là, il grimace et le petit groupe ricane, leurs rires sonnent faux comme ceux des méchants dans les films.

- Ta petite copine veux te sauver, comme c'est mignon.

- Ce n'est pas ma copine ! Elle est ma sœur, je t'interdis de lui faire du mal, me défend Elwan.

- Oh ! Elle ta sœur ? Excuse moi, mais j'aurais penser qu'elle est...

- Canon la sister ! Tu sortirais avec nous ma jolie ? siffle un pote de celui qui se prend pour le leader de leur groupe.

- Jamais d' la vie ! Après ce que j'ai cru comprendre, je ne sortirais avec aucun d'entre vous ! Bande de toquer ! Allons-y tout les deux ! montrais-je à Tim et Elwan où aller.

- Comment elle t'a casser mon gars là ! entendais-je un autre garçon de leur groupe.

Je suis sidérée, il n'est plus question de laisser mon frère seul. Cette fois, c'est moi qui défend et lui il ne dit rien.

En fin de journée, Tim me serra dans les bras et me fit une bise car il ne pourra pas être là demain pour mon départ.

- Prends soin de toi et ton frère !

- J'y penserais, merci, toi aussi.

Je t'appellerais quand je serais chez moi, bisous, rejoignais-je en courant ma famille.

Durant la soirée, Elwan ne dit rien du tout, il ne m'a même pas remercier d'être intervenus pour lui, peut être qu'il n'a pas apprécié mais moi j'étais présente et ça m'a fait quelque chose de le voir inférieur et ne pas se défendre.

Dans mon lit, je repense à ce qui s'est passé et est dû mal à trouver le sommeil cette fois.

- Tu dors ? pose une voix masculine près de moi et s'allongeant sur moi.

- Non.

De toutes les nuits que j'ai eu, j'ai envie de le repousser, il m'a toucher chaque soir la partie intime et je sens qu'il devient malsain.

Je pose ma main sur la sienne et tourne le regard, je veux savoir à présent ce qui lui arrive.

- Pourquoi tu me touches ?

Elwan me répond par un baiser sur la bouche et je m'écarte, je prends peur, qu'est ce qui lui prend ?

- Beurk ! T'es pas toi même !

Bon sang Elwan, tu veux quoi de moi à la fin ? T'as pas arrêter de venir chaque soir me toucher le-

Il me plaque l'une de ses mains sur la bouche et m'allonge, il glisse tout doucement ses doigts par l'entrejambe de la culotte et me tripote, je suis prise d'un souffle et

ai une étrange sensation que j'ai jamais eu auparavant.

C'est comme si ça caressait et ça chatouillait, il se concentre et commence à faire des va et vient de haut en bas.

Il remplaça sa main par ses lèvres et instantanément, je fus prise d'une autre sensation.

Je ferme les yeux et essaie d'oublier ce qui se passe, ça va s'arrêter et tout ça est qu' un rêve.

Il lève mes jambes, me retire vite le sous vêtement et entre un doigt en moi dans le vagin, je me crispe et veux qu'il arrête.

Je mets ma main sur la sienne mais il m'y empêche et continue ce qu'il entreprend.

Je sens une douleur, un grand écartement et que l'on m'enfonce quelque chose de pointue.

Je me rends compte qu'en faites si il m'embrasse c'est pour que je ne hurle pas, je n'arrive pas à me défaire de son emprise, je n'arrive pas à retirer ses mains.

L'une me tient au matela et l'autre se trouve dans mon vagin.

Il entre quasiment tout ses doigts et on dirait qu'il essaie d'ignorer que ça me fait atrocement mal.

Au bout de dix minutes, il stoppe et me lâche, il souffle un message dans mon oreille qui me fait glacer le sang, ce n'est plus mon frère.

Ce n'est plus celui que je connais.

- Si tu oses en parler, je ferais de même à Soso et crois moi, je n'irais pas par quatre chemins.

Tu ne me défends plus, tu ne mets pas ma vie en l'air comme tu l'as toujours fait depuis petite, sinon tu sais ce qui va se passer.

J'en ai assez de te défendre, mais crois moi je peux arrêter si tu oses quoique se soit sur ma popularité au collège, partit-il ensuite.

Je ressens encore de la douleur et du dégoût.

J'espère qu'il n'est pas sérieux quand il dit qu'il le ferait aussi à Solène !

Elle a que quatre ans, il ne lui gacherait pas son enfance j'espère.

Pourquoi soudain il me menace alors qu'il a toujours été gentil envers moi ?

Pourquoi a t-il décider de me violer au lieu d'autre chose ?

Tellement de questions tournent dans ma tête !!